pays hôte, la République de CoréeLa 12ème conférence des Parties à la Convention Internationale sur la Diversité Biologique (COP 12 de la CDB) s’est déroulée du 6 au 17 octobre 2014, en présence des 194 pays signataires.

Mardi 25 novembre 2014, une conférence de presse de restitution de la COP 12 de la CDB a été organisée dans les locaux de la Caisse des Dépôts et de Consignation (dont une des filiale est la CDC Biodiversité).

Le groupe Mission Economie Biodiversité (MEB) de la Caisse des Dépôts était présent et a contribué aux réflexions sur la prise en compte de la préservation de la biodiversité et des services écosystémiques par le secteur privé. La MEB a également organisé une réunion sur la compensation écologique touchant aussi bien le secteur public que le secteur privé. Sur ce point là, les participants se sont montrés en attente d’outils notamment sur le maintien sur le long terme des mesures compensatoires et sur l’évaluation des impacts des mesures compensatoires. Un inventaire des bonnes pratiques réalisées dans les autres pays a aussi été demandé.

Guillaume Sainteny est intervenu sur l’objectif 3 des objectifs d’Aichi qui concerne la suppression, la réduction ou la réforme des subventions dommageables à la biodiversité. Il a expliqué que cet objectif ne serait sûrement pas atteint d’ici 2020. Lors de la COP 12, ce sont les pays développés qui ont montré un intérêt et un avancement (important pour la France en comparaison aux autres pays) sur cette question et non pas les pays en développement. M. Sainteny a rappelé que les pays en développement étaient bien sûr soutenus financièrement par les pays développés mais ils ne doivent pas pour autant faire aucun effort.

La relative discrétion médiatique de la COP 12 a aussi été abordée sans trouver de réelle explication.

Pour conclure sur une note positive, Laurent Piermont, directeur de la CDC Biodiversité, a donné le coût de la compensation écologique pour les maîtres d’ouvrage : il représente 0,5% du chiffre d’affaires du secteur Bâtiment et Construction. Il a rappeler également que la compensation, même si elle est accessible financièrement et techniquement de doit pas être un droit à détruire la biodiversité.

Plus d’informations sur le site de la CDB.

Par Léa TERRAUBE