Une étude a révélé que du sel de table pouvait contenir du plastique… Avec la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), vous évitez de vous confronter à des risques environnementaux et humains. Qu’attendez-vous pour l’adopter ? 

Les déchets plastiques polluent les océans, jusqu’à contaminer les fruits de mer. Pire encore, des traces de microplastiques se retrouveraient même dans le sel de table ! Des scientifiques malaisiens ont décidé d’analyser 16 marques de sel de huit pays différents et ils sont arrivés à une conclusion inquiétante. L’étude publiée en avril dans la revue scientifique Nature révèle que sur les 16 marques de sel analysées, 15 contiennent du plastique ! Les chercheurs ont extrait de ces sels 41,6% de polymères en fragments, sous forme de filaments ou encore de film. Si l’état des océans est à déplorer, on peut commencer à s’inquiéter pour la santé des hommes.

La solution du coté de la RSE ?

Ce n’est pas la première fois qu’un tel scandale portant atteinte à la biodiversité arrive. Huile de palme, perturbateurs endocriniens, le glyphosate… la liste des controverses est malheureusement longue. Des études scientifiques ont en effet mis en évidence, au contact de ces substances chimiques, des pathologies touchant les organes humains, d’une part et de l’autre, des craintes ont été émises au sujet de l’impact sanitaire sur l’environnement et les produits de consommation. Avec la RSE, les préoccupations sociales, environnementales et économiques sont au cœur du problème pour les entreprises. Elles doivent ainsi intégrer dans leurs activités (et en interaction avec leurs parties prenantes) tous les enjeux du développement durable.

En France, depuis 2010 et la loi Grenelle II, les entreprises côtés et les entreprises de plus de 500 salariés doivent publier un reporting RSE ou développement durable. Ce document doit comporter des informations d’ordre social, environnemental, de gouvernance et sociétal. En mars dernier, un texte sur le devoir de vigilance, assurant la protection des droits humains et de l’environnement, a été validé. Ce nouvel élément de la réglementation en faveur de la RSE a pour objectif d’empêcher que des drames puissent survenir sur le territoire national, à l’étranger… ou dans votre assiette ! Espérons que les entreprises s’engagent sur les enjeux de leur chaine de valeur !