Global compact des Nations unies

We support / Nous soutenons

Le 8 septembre dernier, le Global Compact France, Havas Paris, CSA Research et L’Express publiaient les résultats de l’étude « Les nouvelles frontières de la responsabilité sociétale en entreprise : un modèle au service de la performance ? ».

Après quelques rappels, nous présentons ci-après les principaux résultats de l’étude et ce que B&L évolution peut apporter en matière d’accompagnement Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et des organisations (RSO).

Le Global Compact des Nations Unies

Le Global compact

En 2000, à l’appel de Kofi Annan – Secrétaire général de l’ONU – diverses entreprises, organisations, agences des Nations Unies et société civile se sont rassemblées autour de dix principes universels (voir ci-dessous). Ceux-ci fournissent une feuille de route aux organisations qui souhaitent faire progresser leur démarche RSO/RSE et ce, quel que soit leur pays ou leur secteur d’activité, quelle que soit leur taille, etc.

Aujourd’hui, le Global Compact des Nations Unies (basé à New York) est la plus importante initiative internationale d’engagement volontaire en matière de responsabilité sociétale. Il comprend plus de 13.700 participants dans 170 pays ; des PME/TPE, comme des grands groupes. « Cadre d’engagement volontaire dédié aux dirigeants, référentiel international, plateforme d’actions et d’échanges, local et mondial, le Global Compact favorise la construction de sociétés stables et inclusives. 90 réseaux locaux dans le monde assurent une relation de proximité avec les participants et une mobilisation nationale. »

Le Global compact France « offre un lieu d’échange stimulant pour initier, développer et partager les démarches de responsabilité sociétale de tous types d’entreprises et d’organisations à but non lucratif. En 2016, plus de 1200 entreprises et organisations françaises participent au Global Compact, constituant le deuxième plus large réseau national. »

Rappel des 10 principes

Les entreprises sont invitées à :

Droits de l’Homme

  1. Promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’Homme,
  2. Veiller à ne pas se rendre complices de violations des droits de l’Homme,

Normes internationales du travail

  1. Respecter la liberté d’association et à reconnaître le droit de négociation collective,
  2. Contribuer à l’élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire,
  3. Contribuer à l’abolition effective du travail des enfants,
  4. Contribuer à l’élimination de toute discrimination en matière d’emploi et de profession,

Environnement

  1. Appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant à l’environnement,
  2. Prendre des initiatives tendant à promouvoir une plus grande responsabilité en matière d’environnement,
  3. Favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement,

Lutte contre la corruption

  1. Agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin.

La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et des organisations (RSO)

Définition

La norme ISO 26000 fournit la définition suivante pour la responsabilité sociétale :

« Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique qui :

  • contribue au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la société,
  • prend en compte les attentes des parties prenantes,
  • respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales et
  • est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».

Au-delà de cette définition, les thématiques de responsabilité sociétale sont devenues désormais des enjeux majeurs pour toute entreprise, un nombre croissant d’entre elles s’appuyant sur ce concept pour définir leur stratégie et leur organisation.

Selon le Global compact France

« Enjeu incontournable pour l’avenir, la responsabilité sociétale semble aujourd’hui bien intégrée à la stratégie globale des entreprises, en premier lieu par les métiers qui relèvent du contrat de base : l’environnement, les économies d’énergie, la gestion des ressources humaines. Au-delà des bénéfices en termes d’image et alors même qu’elle n’est pas encore source de profits tangibles, les entreprises ont bien compris qu’il en allait de leur pérennité. Ainsi, la responsabilité sociétale constitue-t-elle le sens de l’histoire. Pour la majorité d’entre elles, la responsabilité sociétale est susceptible de transformer leur modèle économique quand, pour les plus pionnières, la RSE est déjà devenu un facteur de transformation allant jusqu’à donner naissance à de nouveaux produits et services. », indique Charlotte Frérot, Secrétaire générale du Global Compact France.

Les principaux résultats de l’étude

Des enjeux et des freins

Cette étude, réalisée en ligne en mai 2016 auprès de 192 entreprises dont 156 membres du Pacte mondial des Nations unies, confirme que la responsabilité sociétale est un enjeu incontournable pour l’avenir. 95% des entreprises pensent qu’il sera encore plus important à l’avenir (65% « beaucoup » plus). C’est un levier de performance et l’assurance d’une pérennité, même si les bénéfices se voient plutôt à moyen terme. La démarche permet en outre à l’entreprise de renforcer les liens avec ses parties prenantes.

De nombreux freins à la mise en œuvre d’une politique de RSE demeurent néanmoins. Ils sont liés au manque de visibilité sur la création de valeur, au manque de temps, aux mentalités, à la vision court-termiste des actionnaires ou sont des freins financiers…

En marche vers demain

Les processus de l’entreprise ayant en priorité intégré les principes de la RSE sont les suivants : la gestion des RH et des installations, la communication (interne/externe), la politique d’achats et le reporting annuel. Il existe donc encore d’importantes marges de progression.

Près de 60% des entreprises déclarent que leur modèle économique pourrait bientôt être transformé par la RSE. Elles estiment en outre avoir un rôle prioritaire à jouer sur la place des femmes dans la société, l’emploi des jeunes, le chômage et le changement climatique.

L’engagement et la plus-value de B&L évolution

B&L évolution, membre du Global compact

Membre du Global compact depuis 2014, B&L évolution s’engage en son sein pour la construction de sociétés plus durables.

Nos experts ont notamment activement pris part aux échanges lors de la présentation presse de cette étude. Lors de la 11ème Assemblée générale du Global compact France, Sylvain Boucherand avait également animé l’atelier « Biodiversité : défis pour l’entreprise ».

Outils « RSE et entreprise »

Afin de permettre aux entreprises d’évaluer la maturité de leur démarche de responsabilité sociétale, B&L évolution met à leur disposition un outil d’auto-diagnostic en ligne. En répondant à une série de questions simples, il vous permettra gratuitement et en quelques minutes de faire un bilan des actions de RSE menées par votre entreprise. Une fois le questionnaire terminé, notre équipe se tient à votre disposition pour approfondir cette première analyse.