Cette semaine, c’est la semaine européenne du développement durable (SEDD). De jour comme de nuit, les enjeux sont au rendez-vous !
Les territoires et les entreprises comptent aussi sur l’éclairage pour s’engager dans le développement durable. Maîtriser au mieux ses flux lumineux permet de réduire la pollution lumineuse et ses impacts sur la biodiversité, la santé et limiter les halos lumineux, mais permet aussi de réduire drastiquement l’énergie consommée.
L’éclairage public représente 12% de la consommation d’électricité en France, mais représente un poids important sur la facture d’électricité des communes et des entreprises. Un thème sur lequel il faut agir !
Réduire son éclairage, c’est protéger la nature et lutter contre le changement climatique
On constate que la maîtrise de l’éclairage et de l’énergie liée n’est pas la préoccupation première des acteurs. Mais pourtant l’éclairage a beaucoup d’incidences sur l’environnement et participe aux changements climatiques.
L’éclairage produit de la pollution lumineuse qui va impacter la biodiversité, participant à son érosion et nuisant au bon fonctionnement des écosystèmes. Il est source de nuisances pour les utilisateurs et les riverains, impactant directement notre horloge biologique et notre bien-être.
Du côté du changement climatique, la production d’électricité pour l’éclairage public représente 670 000 tonnes d’équivalent CO2 émises chaque année (source : ADEME), soit l’équivalent des émissions totales d’une ville comme Beauvais.
La consommation française d’électricité pour l’éclairage en chiffre
Chiffre ADEME et syndicat d’énergie :
- Consommation globale d’électricité de l’éclairage en France : 56 TWh (12% de la consommation totale)
- Consommation de l’éclairage public français : 5,6 TWh
- Consommation de l’éclairage intérieur toute collectivité confondue : 7 TWh
- Consommation de l’éclairage des bâtiments résidentiels : 11 TWh
- Consommation globale de l’éclairage dans les bâtiments non résidentiels : 37 TWh dont
- Industries : 6 TWh
- Commerces :10 TWh
- Bureaux : 7 TWh
- Santé : 4 TWh
- Enseignement, sport, culture, loisirs : 4 TWh
- Restauration, hôtellerie :2 TWh
Un ménage français consomme pour son éclairage environ 400 kWh/an, soit 12,8% de leur consommation globale d’électricité (hors chauffage et eau chaude).
Des chiffres qui révèlent une consommation très forte pour les territoires et les entreprises, pourtant il est facile d’agir.
Comment agir ?
Pour réduire sa consommation d’électricité, limiter son impact sur le changement climatique et prendre soin de la nature est simple. Il suffit de maîtriser au mieux ses flux lumineux, de suivre les bonnes pratiques et de profiter d’un ensemble de nouvelles technologies disponibles de plus en plus abordables.
Réfléchir au véritable but de son éclairage :
Indispensable pour s’engager dans le développement durable de son éclairage, il est impératif de se demander si l’ensemble de son éclairage est nécessaire, qu’il éclaire strictement là où j’en ai besoin et quand j’en ai véritablement besoin, vérifier sa consommation et utiliser des dispositifs qui ont une consommation peu excessive, mais aussi limiter ses impacts et définir un investissement rentable.
LED :
Les systèmes LED révolutionnent l’éclairage et peuvent permettre de faire jusqu’à 80% d’économie sur le poste éclairage pour une entreprise. Mais attention la puissance des LED fait aussi son défaut, car la lumière produite génère beaucoup plus d’impacts sur la nature et les écosystèmes. Pour pallier à cela, il est primordial de bien choisir des températures de couleur des LED peu élevées (absolument inférieure à 3500°K pour les éclairages extérieurs) et bien maîtriser les flux pour limiter les lumières parasites.
Outils de gestion de l’éclairage :
Des minuteries et détecteurs de mouvements sont indispensables pour contrôler au mieux l’utilité de son éclairage et supprimer les oublis.
Les horloges astronomiques pour l’éclairage extérieur sont de plus en plus présentes et permettent la mise en route et l’extinction de l’éclairage de manière très précise en fonction des heures de lever et du coucher du soleil.
Bonnes pratiques :
Extinction et modulation de puissance : les communes s’engagent de plus en plus dans cette voie. En éteignant les lumières entre 00h et 4h du matin, une commune peut faire jusqu’à 40% d’économie par nuit. Pour une même période, une modulation des puissances peut permettre de faire de 15 à 25% d’économie.
S’engager dans un éclairage durable
C’est aujourd’hui indispensable, beaucoup d’éclairages sont obsolètes et énergivores. 5,1 milliards d’euros sont dépensés chaque année dans le tertiaire pour le fonctionnement d’installations obsolètes (chiffres AFE) ce qui équivaut à l’émission de 4 000 000 de tonnes de CO2 par an pour du mauvais matériel.
Il est primordial de modifier nos pratiques d’éclairage pour sauvegarder notre planète, protéger la nature et lutter contre le réchauffement climatique. Réduire sa facture, c’est aussi se dégager des marges de manœuvre pour améliorer le développement économique des entreprises.
B&L évolution vous accompagne dans l’ensemble des enjeux de l’éclairage sur la pollution lumineuse, la maîtrise des flux lumineux et l’énergie : pollution lumineuse. Nous aidons chaque jour entreprises et collectivités à s’inscrire dans un développement nocturne durable. Et surtout n’oubliez pas d’éteindre la lumière !