BL évolution était présent au Salon Européen de la Mobilité, la « European Mobility Expo », qui s’est tenu du 7 au 9 juin à Paris. L’occasion pour nous de prendre le pouls d’un secteur fortement questionné par la crise du Coronavirus et qui doit se montrer à la hauteur des enjeux de transition écologique des territoires.

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Moins de « Smart city », plus de décarbonation

Au milieu des bus à haut-niveau de service et des tramways rutilants, il fût beaucoup question d’électrification chez les principaux constructeurs exposants. On saluera d’ailleurs le verdissement général des discours et la prise en compte croissante des enjeux de décarbonation, illustrée à merveille par le nombre important de visiteurs venus assister à la conférence de Jean-Marc Jancovici sur la transition énergétique dans les mobilités.

Les mobilités actives se font une place (trop ?) timide

Au salon Européen de la Mobilité, les modes actifs ont désormais leur pré carré : voilà qui n’allait pas forcément de soi cinq ou dix ans en arrière. Un gagne-terrain symbolique, qui montre leur poids croissant dans le secteur. On pouvait y trouver des concepteurs et constructeurs de vélos innovants, des entreprises d’équipements et de services vélos, des associations d’usagers ou des organismes de formation. On regrettera toutefois que la place accordée à ces exposants se limite à moins de 5% de la surface totale du Salon et un peu relégué au fond de la halle : or la transition écologique des territoires se fera avec eux ou ne se fera pas ; espérons qu’une place plus juste leur soit accordée pour la prochaine édition.

Les mobilités partagées en consolidation

Kairos, Padam, Ecov… Ces noms commencent à être familiers pour qui suit le secteur depuis plusieurs années. Une bonne nouvelle qui montre que ces anciennes jeunes pousses ont su faire leur trou à coup de solutions innovantes répondant à un vrai besoin sur les territoires et de partenariats de plus en plus consolidés avec les collectivités.

Où sont les territoires peu denses ?

Paris, Milan, Clermont, Orléans… les élus ou acteurs locaux venus témoigner dans les conférences venaient parfois de très grandes métropoles, parfois de communautés urbaines ou d’agglomérations ayant une longue expérience des politiques publiques de mobilité. L’une des nouveautés introduites par la LOM est d’offrir la possibilité aux territoires peu denses de prendre en main leur destin en matière de mobilité. Les acteurs du secteur se doivent d’être force de proposition là où la voiture individuelle reste le plus souvent hégémonique et là où un nouveau modèle économique reste à inventer pour être à la hauteur des défis sociaux et environnementaux.

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Et BL évolution dans tout ça ?

Ce petit panorama de la mobilité en 2022 nous aura convaincu d’une chose : si les acteurs du secteur ont pris le virage de la décarbonation, il est essentiel qu’aucun territoire ne soit laissé au bord de la route sur le chemin de la transition énergétique. En accompagnant les élus dans la définition des Plans de Mobilité ou des Schémas des Modes Actifs, nous les aidons à construire leur feuille de route pour les dix ans à venir, en s’appuyant sur toutes les innovations proposées par un secteur en pleine mutation. N’hésitez pas à venir nous parler de votre expérience et de vos besoins !