Le transport aérien fait partie de nos vies, mais y occupe une place occasionnelle. Deux Français sur trois prennent l’avion moins d’une fois par an et pourtant, ce secteur fortement émetteur représente 7,3% de l’empreinte carbone des Français.
L’évolution du nombre de passagers annuels en France suit une augmentation moyenne de 2,7% par an depuis une vingtaine d’années. Cette tendance continue de s’accélérer puisqu’entre 2016 et 2018, il y a eu 18 millions de passagers aériens supplémentaires en France, soit une croissance de plus de 10% en 2 ans.
Quelles mesures doit suivre l’aviation civile pour respecter l’Accord de Paris et aligner la France sur une trajectoire neutre en carbone ? Quelle serait la part de l’aviation dans le réchauffement climatique d’ici 10, 20, 30 ans ? Comment réinterroger notre rapport à l’aviation si nous souhaitons prendre au sérieux les engagements climatiques internationaux ? L’avion vert est-il pour demain ?
Charles Adrien Louis, co-gérant de BL évolution et co-auteur de l’étude explique : « Continuer de croire dans la massification du transport aérien, c’est acter la défaite de nos politiques d’atténuation et cela nécessite de penser dès maintenant des mesures d’adaptation à un monde qui va devenir de plus en plus invivable. C’est encore évitable si la sobriété occupe une place sérieuse dans la transformation de ce secteur. »
Dans ce rapport, nous explorons les différents facteurs caractérisant l’impact climatique de l’aviation et proposons des pistes de réduction de ces émissions. Plusieurs scénarios d’évolution envisagés à horizon 2030 et 2050 sont présentés ainsi que des alternatives raisonnables aux trajets nationaux et européens.
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Modèle de calcul
Afin de comprendre comment pourraient évoluer les émissions de GES du secteur aérien, nous avons bâti un modèle s’appuyant sur 12 variables, disponible en téléchargement libre ci-dessous. Pour chaque variable, sont définies une borne supérieure et une borne inférieure ainsi qu’une valeur de poursuite des tendances observées. Ces paramètres permettent de simuler les évolutions sans ruptures comportementales ou technologiques.